Extrait de l'article :

Chez l’animal de compagnie, de nombreux aliments complémentaires à base d’huile de chanvre sont disponibles
depuis peu, mais leur intérêt dans le champ du comportement est encore peu étudié. Les cas cliniques présentés
ici visaient à explorer les utilisations en comportement de SativaVET® Relax Strong sur 10 chiens au profil phobique,
anxieux, impulsif et/ou compulsif.

Les aliments complémentaires à base d’huile de chanvre ont récemment fait leur entrée sur le marché de l’animal de compagnie et leur intérêt dans la gestion de la douleur
chez le chien a été répétitivement démontré. Toutefois, les situations d’intérêt de ces produits dans le cadre des troubles comportementaux sont encore mal identifiées. Les cas cliniques présentés ici avaient donc pour objectif d’explorer les utilisations en comportement chez le chien d’un aliment complémentaire à base d’huile de chanvre, SativaVET® Relax Strong.
Le protocole expérimental, d’une durée totale de 35 jours, consistait à évaluer les symptômes de 10 chiens phobiques, anxieux, impulsifs et/ou compulsifs pendant 4 semaines d’administration d’une quantité croissante du produit susmentionné, suivies d’une semaine d’arrêt.

Matériel et méthode

Les chiens recrutés présentaient un profil comportemental évoquant une déviation légère par rapport à la normale sur l’axe de la peur (état phobique ou anxieux) et/ou sur l’axe des autocontrôles (état impulsif ou compulsif), sans que leurs propriétaires ne souhaitent les amener en consultation spécialisée de comportement et/ou les médicaliser avec des psychotropes classiques. À J0, le chien était vu en consultation par une vétérinaire spécialiste en comportement qui, à partir d’un examen clinique et du questionnement détaillé de son propriétaire, établissait son diagnostic d’état pathologique (phobique, anxieux, impulsif, compulsif) et relevait les symptômes cliniques mesurés dans l’étude pour évaluer ses progrès.
À J7, J14 et J21, la vétérinaire appelait le propriétaire pour évaluer la réponse du chien au produit et rappeler la dose à lui administrer la semaine suivante. À J28, au cours d’une seconde visite, les propriétaires devaient attribuer une note de satisfaction, de 0 (aucun effet) à 10 (disparition des symptômes), vis-à-vis du produit. À J35, un dernier appel était passé aux propriétaires pour savoir s’ils avaient observé une différence depuis l’arrêt du produit.


Psychiatrie vétérinaire du chien

Un livre, richement illustré, se veut à la fois exhaustif et accessible, permettant ainsi à de nombreux publics d’accéder à une discipline trop souvent considérée comme complexe.